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Construction : les femmes plus nombreuses, mais toujours victimes de discrimination

Annie Cartier, opératrice de machinerie lourde, devant le chantier de l'échangeur Turcot, à Montréal.
Annie Cartier est opératrice de machinerie lourde sur le chantier de l'échangeur Turcot, à Montréal. PHOTO : Radio-Canada / Myriam Fimbry
Publié le 10 juin 2019

En 2015, la Commission de la construction du Québec lançait un Programme d'accès à l'égalité des femmes. L'objectif d'ici 2024 : atteindre un pourcentage de 3 % de main-d'œuvre féminine. La journaliste Myriam Fimbry s'est penchée sur le plan d'accès, alors que la CCQ amorce son bilan de mi-parcours.

Même si davantage de femmes travaillent en construction, 55 % des femmes quittent l'industrie dans les 5 premières années, alors que ce taux est de 35 % chez les hommes. Le départ est d’ailleurs plus souvent définitif chez les femmes que chez les hommes.

« Les principales raisons de départ des femmes, ce sont la discrimination et le harcèlement qu’elles vivent dans l’industrie. Ce n’est pas parce qu’elles n’aiment pas leur métier ou qu’elles ont de la difficulté à faire les tâches. »

— Une citation de  Élise Dumont-Lagacé, chercheuse chez Action Travail des femmes

La Commission de la construction du Québec n'a reçu qu'une vingtaine de signalements en 2018 pour des situations de harcèlement, de discrimination ou d'intimidation à l'égard des femmes. Bien qu'un accompagnement soit proposé aux victimes, la CCQ reconnaît que très peu de ces cas évoluent vers des enquêtes plus formelles, par crainte de représailles.

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