Le printemps arrive à grands pas, bien que l’hiver se soit fait plutôt timide cette année! Et comme » printemps » rime souvent avec le temps où les entreprises réévaluent leur offre salariale, nous avons pensé vous livrer un bref résumé des études publiées par les grands cabinets de rémunération en ce qui a trait aux prévisions salariales 2016.
Cette année, les grands cabinets de rémunération s’entendent pour prédire une hausse salariale avoisinant les 2.6 % en moyenne au Québec, tous emplois confondus. Ces études ont été menées auprès de plus de 1 100 entreprises québécoises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités.
Fait à noter, cette prévision s’applique quelque soit le secteur d’activité, la taille d’entreprise et la classe d’emploi, lorsque les résultats sont ventilés dans l’un ou dans l’autre. D’ailleurs, semblerait-il que les entreprises de plus petite taille prévoient un ajustement moyen de 2.7 %, ce qui serait légèrement plus élevé que les augmentations moyennes prévues dans les moyennes (2.6 %) et grandes (2.5%) entreprises.
Les grandes études démontrent aussi que, depuis 2008, la rémunération augmenterait en moyenne au Québec de 2.1 % par année, comparativement au taux d’inflation qui lui, s’est vu augmenté de 1.5 % par année en moyenne. Pouvons-nous donc conclure que nos organisations seraient donc généralement plus généreuses que l’indice observé du coût de la vie? Pas nécessairement, puisque les données observées ne ferait pas état uniquement que de l’indexation des salaires, mais inclurait aussi la progression au sein des échelles.
Autre fait, il est particulièrement intéressant de savoir que les hausses observées pour 2015 seraient légèrement moins élevées que les hausses prédites et que les organisations souhaitent demeurer prudentes sur leurs prédictions pour 2016, considérant le contexte actuel de perspectives économiques incertaines.
Pour de plus amples détails, nous vous invitons à consulter le rapport d’enquête annuel publié par l’Ordre des CRHA : http://www.portailrh.org/remuneration/2016/
Caroline Henri, CRHA